On retrouve deux troubles du comportement différents :

- d'une part, les troubles des conduites ;

- d'autre part, les troubles oppositionnels avec provocation.

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Pour commencer, il ne faut pas confondre un enfant, un adolescent délinquant et un enfant, un adolescent avec un trouble du comportement. L'enfant avec un trouble du comportement est plus dans l'affectif et dans la mauvaise construction de lui-même. Il est dans la problématique de ce qu'il a vécu.

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Le trouble de conduite se caractérise par des conduites répétitives et persistantes, où les droits fondamentaux des autres ainsi que les normes et les règles sociales ne sont pas respectés. 

L'institut national de la santé et de la recherche médicale (INSERM) mentionne que "le trouble des conduites s’exprime chez l’enfant et l’adolescent par une palette de comportements très divers qui vont des crises de colère et de désobéissance répétées de l’enfant difficile aux agressions graves comme le viol, les coups et blessures et le vol du délinquant. Sa caractéristique majeure est une atteinte aux droits d’autrui et aux normes sociales". 

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Un enfant, un adolescent ayant un trouble de conduite croit souvent que ses réactions agressives sont justifiées et il peut aussi essayer de rendre les autres responsables de ce qui est arrivé sans se remettre en cause.

Les comportements agressifs que l'enfant peut avoir et qui se produisent dans différents contextes (à la maison, à l'école, à l'extérieur, etc.), peuvent causer des effets importants sur son fonctionnement social, scolaire, familial et professionnel.

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Toutefois, il est important de prendre en compte le contexte social ou le milieu environnemental dans lequel vit l'enfant, car les comportements perturbateurs peuvent être dus au contexte.

Par exemple, une personne pourrait développer un trouble de conduite si elle vit dans un milieu où il faut se battre pour survivre, tel qu'un pays en guerre, ou si elle fait des fugues pour échapper à sa famille d'accueil où elle subit des attaques physiques.

Les comportements peuvent ne pas être considérés comme inadaptés étant donné qu'ils ont un lien direct avec le contexte dans lequel l'enfant vit.

Il est donc important de s'assurer de bien comprendre comment le contexte vient jouer un rôle dans le développement du trouble des conduites.

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2 types de trouble des conduites :

- type socialisé : plus léger, moins de difficultés. L'enfant peut développer des relations amicales. Il y a rarement des troubles associés. Cela se limite souvent à l'adolescence en espérant une bonne prise en charge.

- type mal socialisé : l'enfant montre de l'agressivité et de la violence. Il peut avoir plusieurs troubles associés comme la perversion, la psychose, le trouble de l'humer, etc. L'enfant n'arrive pas à avoir de lien durable d'amitié. Il a un trouble précoce qui persiste et qui peut être durable après l'adolescence.

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Au diagnostic du trouble oppositionnel avec provocation, le DSM-5 parle d’humeur irritable/colérique, de comportements d’argumentation défiant l’autorité et/ou de comportements vindicatifs. Le DSM-5 définit le trouble oppositionnel avec provocation comme un modèle de comportement agressif/irritable, ou esprit de vengeance qui dure au moins 6 mois, et est exposé lors de l’interaction avec au moins une personne qui n’est pas un enfant de mêmes parents.

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L'enfant doit afficher quatre symptômes de l’une des catégories suivantes : humeur colère/irritable, comportement argumentatif/provocation, ou l’esprit de vengeance.

 

Contrairement aux enfants avec des troubles des conduites, les enfants présentant un trouble oppositionnel avec provocation ne sont pas agressifs envers les personnes ou les animaux, ne détruisent pas des biens et ne montrent pas un motif de vol ou de tromperie. 

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Pour le domaine relationnel :

Ces enfants ont une mauvaise adaptation à la vie quotidienne, ils n'ont pas de vision collective (ils sont tournés sur eux-mêmes), ils n'ont pas de psychose.

L'agressivité qu'ils ont en eux se manifeste envers leurs camarades, etc. Il y a une opposition automatique aux règles et aux adultes. 

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Pour le domaine affectif :

Ces enfants ont d'importantes réactions d'insécurité tout le temps.

L'insécurité peut être due à l'oppression extérieure (condition du milieu familial, scolaire).

Difficulté à mettre des mécanismes de contrôle par rapport à l'affectivité. 

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Pour le domaine intellectuel :

L'intelligence de ces enfants est normale, mais ils ne semblent pas pouvoir l'utiliser pour gérer leurs émotions.

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-> Niveau cognitif : l'enfant est tourné sur lui-même, il s'intéresse juste à savoir si sa réponse est correcte, mais il ne cherche pas son raisonnement.

-> Niveau langagier : pauvreté verbale au niveau de la compréhension et l'expression.

-> Niveau structure spatio-temporelle : peu capable de projet cohérent. Difficulté avec le schéma corporel.

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Quelques sites intéressants

KOCHMAN, F. (2002). Le TOP : Trouble Oppositionnel avec Provocation. 

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Martin GIGNAC, M. & GRATON, C. (2016). Trouble des conduites. 

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SANFACON, C. (2014). Il n’était pas comme les autres! Les comportements d’opposition.

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Analyse réflexive

L'an dernier, j'ai été amenée à faire un projet personnel et professionnel dans un service d'accueil et d'aide éducative qui accueillait des jeunes garçons âgées de 9 à 18 ans. Ce cours m'a permis de mieux comprendre ce que j'avais pu découvrir lors de mon projet. De plus, les enfants ayant ce trouble sont souvent jugés à tord, on dit souvent d'eux que se sont des enfants mal élevés, qu'ils sont insupportables, etc. et ce cours m'a permis d'avoir une nouvelle vision et de mieux comprendre certaines situations vécues avec certains enfants. 

Ce cours malgré qu'il fut très court, m'a donc beaucoup intéressée.

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