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Travail de fin d'études

Lors de mon bachelier « institutrice primaire », j’avais été surprise et finalement assez déçue de n’avoir eu que 10 heures de formation sur l’enseignement spécialisé.

Par ailleurs, durant mes stages en école ordinaire, j’avais été confrontée à des enfants atteints de troubles des apprentissages et je me suis sentie quelque peu démunie, désemparée.

 

Ce sont deux des motivations principales qui m’ont conduit à poursuivre mes études en cherchant à vaincre mes appréhensions et à combler mon ignorance face à cette problématique multiple.

 

En consultant le site www.enseignement.be j’ai trouvé de nombreux articles et sites traitant de ces diverses questions de pédagogie et de didactique.

 

En ce qui concerne l’école, je n’ai par contre trouvé que la Haute Ecole De Fré qui répondait vraiment à mes attentes, par le contenu des cours proposés, les qualifications pluridisciplinaires des formateurs et le stage prévu de 12 semaines. Je me suis donc inscrite en vue de l’obtention du diplôme de spécialiste en orthopédagogie et j’en ai été pleinement satisfaite.

A l’heure de chercher le sujet de mon Travail de Fin d'Etudes, je me rends compte à présent que je n’ai pas vraiment hésité longtemps…

 

Parmi tous les troubles étudiés, j’ai rapidement choisi celui du spectre autistique. Je serais incapable d’en donner la raison exacte mais outre le fait d’en avoir déjà souvent entendu parler, je crois m’être sentie attirée par ce trouble particulier car sa compréhension, son observation, son étendue et son traitement sont en pleine mutation.

On parle en effet, depuis plusieurs années maintenant, de plus en plus de « l’autisme », dans l’actualité, à la télévision comme à la radio, car l’enfant d’un acteur ou d’un footballeur est concerné ; au cinéma, car le personnage principal est atteint de ce trouble ; dans la rue, car une connaissance a un enfant qui vient d’être diagnostiqué ; on a l’impression que l’on n’a jamais autant parlé d’autisme qu’aujourd’hui ; comme si ce trouble venait d’être découvert, comme s’il était venu d’ailleurs et qu’il s’était abattu sur la terre de manière brutale et aveugle car a priori tout le monde semble pouvoir être touché…

En fonction des pays et de la source, le taux de prévalence du Trouble du Spectre Autistique (TSA) varie parfois fortement autour de 1 enfant sur 100, mais tous les spécialistes sont unanimes pour dire que ce taux progresse de manière exponentielle depuis une bonne dizaine d’années. Cette augmentation s'explique notamment par l'évolution des critères de diagnostic et par l'amélioration des qualifications des professionnels du dépistage de l'autisme.

Devant une telle problématique, il était important pour moi de choisir la bonne école pour pouvoir tester au mieux la théorie avec la réalité.

 

Ma promotrice me proposa d'effectuer mon stage au sein d’une toute nouvelle école « pour enfants autistes », ouverte en septembre 2016 dans le cadre du Plan Autisme. J’ai donc eu la chance de pouvoir assister à la naissance d’une école et à la mise en place d’un nouveau cadre d’enseignement spécialisé.

Dès les premières heures de mon stage d’observation, j’ai été confrontée aux difficultés à communiquer avec les enfants. Je savais donc mon Travail de Fin d'Etudes devait traiter en priorité de cet aspect.

 

Au cours du temps, je me suis focalisée plus particulièrement sur les enfants « non verbaux » de la classe. Il me fallait d’une part vérifier ce qu’ils comprenaient et d’autre part comprendre ce qu’ils me « disaient ».

 

J’ai alors cherché, en pleine collaboration avec ma maître de stage, quels outils j’allais devoir et/ou pouvoir mettre place pour précisément favoriser leur communication réceptive et expressive. J'ai, dans ce cadre, porté une attention particulière à l’adaptation d’un horaire personnalisé répondant d'une part, aux besoins de compréhension d'un de ces deux enfants et d'autre part, de faire évoluer la compréhension des indices visuels[1] du second enfant.

 

J'ai donc commencé par définir la notion d'autisme à partir de son sens étymologique et j'ai abordé une brève évolution de cette notion jusqu'à nos jours.

J'ai ensuite décrit l'école et plus particulièrement la classe dans laquelle j'ai effectué mon stage en en détaillant les divers aspects organisationnels et en expliquant le cheminement m'ayant conduite au choix de ce Travail de Fin d’Etudes.

 

Par la suite, j'ai analysé le champ d'application de la communication en général et plus particulièrement celle des enfants atteints d'un trouble du spectre autistique, non verbaux. Enfin, j'ai présenté les divers outils que j'ai testés ainsi que les outils définitifs utilisés et j'ai indiqué les progrès réalisés par les enfants suivis.

 

J'ai terminé ce Travail de Fin d’Etudes par le bilan global de mon expérimentation et par mes conclusions dans l'optique de l'orthopédagogie.

[1] Les différents niveaux d'indices visuels sont  les objets, les photos, les images, les pictogrammes et les mots écrits.

Pour avoir de plus amples informations sur mon stage, voici le lien présentant mon contexte de stage : 

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