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Déficience motrice

J’ai trouvé ce cours sur la déficience motrice vraiment très complet, car nous avons eu une bonne base théorique sur le sujet et pour illustrer le cours, Monsieur Gonda nous a montré plusieurs vidéos qui malgré le fait qu'elles étaient un peu vieillottes apportaient un complément.

 

Nous avons commencé le cours par quelques définitions (déficience, incapacité, handicap, multihandicap, plurihandicap, polyhandicap, tonus musculaire, hypertonie et l'hypotonie).

Ne connaissant rien au sujet de l'infirmité motrice cérébrale (IMC), j'ai appris énormément de choses. 

L'infirmité motrice cérébrale se définit principalement par des difficultés motrices, c'est-à-dire des problèmes de contrôle, d'exécution et de coordination des mouvements volontaires.

L'IMC est liée à une lésion du cerveau survenue dans la période anténatale, périnatale ou suite à un accident.

Les difficultés du développement dans la motricité :

L'enfant ne tient pas sa tête droite, il ne rampe pas en s'aidant de ses membres inférieurs, c'est un enfant qui tarde à se mettre en position assise seul, qui n'utilise pas ses deux mains ...

Ce sont des enfants qui présentent une intelligence normale, qui ont une compréhension de la situation et qui manifestent un intérêt pour des jeux de leur âge. 

Pour les enfants nés prématurément, il y a un risque d'IMC à surveiller. Pour cela, il faut pratiqué une échographie transfontanellaire (frontanelles = espaces entre les os du crâne qui sont présents chez les nouveaux nés). Si on voit des espaces élargis (signe évocateur de séquelles cérébrales), il faut faire l'échographie dans les premières semaines de la vie de l'enfant.

Voici différents types de paralysies :

- la diplégie spastique : atteinte des 2 membres inférieurs + atteinte minime des membres supérieurs.
Troubles associés : Troubles praxiques, épilepsie.

- la paraplégie : atteinte exclusivement des membres inférieurs.

cas très rare dans l'IMC.

- la triplégie : atteinte de tout le corps (une prédominance pour deux membres inférieurs et un membre supérieur).

- la tétraplégie / quadriplégie : atteinte de tout le corps avec une tenue de tête faible.

- l'hémiplégie cérébrale infantile : atteinte unilatérale avec composante dystonique (dystonie = trouble neurologique moteur responsable d'anomalies du tonus des muscles). 
Troubles associés : épilepsie, troubles visuo-spatiaux, astéréognosie, trouble spécifique du langage.

- la monoplégie : atteinte d'un seul membre, souvent supérieur, souvent le bras. Le membre se contrôle mal, il est flasque, il se laisse aller.

Nous avons également vu les symptômes et les causes de l'IMC.

En ce qui concerne l'évolution de l'infirmité motrice cérébrale, il n'y en a pas, mais comme elle est survenue sur un cerveau en pleine maturation, l'IMC va entraver le développement de l'enfant, entraînant des conséquences sur les possibilités de contrôle moteur, l'appareil orthopédique, les capacités d'apprentissages scolaires, l'équilibre psychoaffectif. Une évaluation régulière des capacités de l'enfant dans tous ces domaines est donc indispensable.

Pour une bonne prise en charge, celle-ci doit être précoce. Le dépistage d'un handicap moteur chez les enfants à risque se fait lors de la surveillance systématique durant les premières années de vie. Ce suivi régulier permet d'accompagner réellement l'enfant et sa famille en assurant dès le départ une guidance parentale. Il peut avoir lieu en milieu hospitalier ou en CAMSP (centre d'action médico-sociale précoce). Elle constitue un partenariat entre une équipe de rééducateurs et les parents, éducateurs premiers de l'enfant. Ce terme sous-entend qu'il s'agit d'une part d'une collaboration avec les parents dans un climat de confiance car c'est le quotidien qui fera l'avenir de l'enfant et d'autre part que les rééducateurs forment une équipe avec un projet autour de l'enfant.

On peut également employer la méthode de l'éducation conductive de Pëto qui est un système éducatif imaginé et implanté en Hongrie vers 1940. Le système s'adresse au départ à des enfants IMC. 

Comme dans beaucoup de méthodes actives, l'idée est que grâce à la plasticité neuronale, malgré les lésions, de nouveaux circuits cérébraux peuvent être créés 

pour contourner les problèmes. 

L'éducation conductive part du principe que les enfants sont capables d'apprendre. C'est une vision positive de l'enfant et de son handicap. L'enfant n'est pas enfermé dans ses problèmes, l'intervenant cherche à lui apprendre à les contourner, les compenser ... 

Lorsque l'enfant est confronté à un problème, l'intervenant lui fixe un objectif et met en place un certain nombre de tâches pour l'aider à résoudre ce problème. 

L'orthopédagogue va pouvoir aider l'enfant atteint d'IMC sur plusieurs plans : 

- guider le mouvement par une aide extérieure : faciliter ou déclencher une réponse plus globale, inhiber les mouvements parasites ou la spasticité pour que l'enfant acquiert la conception du mouvement.

- permettre à l'enfant d'intégrer ce mouvement voire de l'automatiser pour qu'il puisse le déclencher lui-même.

- stimuler le redressement postural pour permettre à l'enfant de maintenir une position, de soutenir l'ensemble du corps vers une position peu à peu érigée, de se redresser et de s'équilibrer. Ces acquisitions vont libérer les membres et permettre de développer une sélectivité dans leurs mouvements: mouvements alternatifs (ramper, marcher) puis gestes plus précis (préhension).

- ...

-> But : développer chez l'enfant son autonomie maximale et intéresse tous les domaines qui ont fait l'objet des évaluations nécessaires.

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