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Questions d'éthique et de déontologie

Le 16 octobre 2016

1er cours (le 21 septembre 2016)

Nous avons commencé par définir ce qu'était une question d'éthique et un dilemme moral. 

Ensuite, nous avons abordé la question de la normalité. Pour cela, nous avons reçu différentes situations dans lesquelles nous devions dire si nous trouvions que la personne était normale ou non. Nous avons donc découvert :

- la normalité -> par rapport à une fréquence statistique (ce qui se fait normalement dans une société). Normes sociales.

- la normativité -> par rapport à des normes morales (manière de bien vivre en société (s'accorder)).

Nous avons fini par un questionnement sur la "rélatine" ou "ritaline". Pour cela nous avons reçu divers documents nous informant sur ce médicament.

Le dilemme moral portait sur le fait de donner de la ritaline à un enfant de 6 ans. Nous étions tous d'accord pour dire que c'était vraiment trop tôt pour donner ce type de médicament et qu'il faudrait avant cela essayer d'autres méthodes comme tenter une activité physique, mettre un vélo sous son bureau afin qu'il reste concentrer sur quelque chose, donner de l'homéopathie, etc.

2ème cours (le 5 octobre 2016)

Nous avons fait une clarification sur les valeurs et nous avons remarqué que c'est une hiérarchie subjective que l'on peut faire pour les valeurs. 

Ensuite, nous avons parlé de normes éthiques -> objectif que le groupe s'impose pour atteindre le bonheur, le bien-être, le salut. 

Les normes morales -> objectif de vivre ensemble. Norme que tout être humain peut souhaiter.

Pour mieux comprendre, nous avons reçu différents dilemmes pour lesquels nous devions formuler des normes.

Nous avons terminé sur le questionnement suivant : "Quelle vie est digue d'être vécue ?" Question qui reste très complexe, car on parle de tuer une vie ou vivre avec un handicap.

Le 19 novembre 2016

3ème cours (le 26 octobre 2016)

Nous avons abordé les thèmes de la morale déontologique et de la morale conséquentialiste.

La morale déontologique se base sur les devoirs, les principes.

Elle ne prend pas en compte l'examen des conséquences. 

Madame Evrard nous a donc proposé la théorie du développement moral (6 stades) de L. Kohlberg. Nous sommes donc partis du                           . Nous devions ensuite donner notre avis à propos de ce que Heinz devait faire. En majorité, nous étions d'accord pour dire que Heinz devait voler le médicament, car la vie d'une personne est plus importante qu'une loi. Nous étions donc dans le stade 5 de Kohlberg qui correspond au niveau postconventionnel, car nous agissions par principe, en référence à des droits universels.

La morale conséquentialiste se base sur les conséquences.

Cette attention aux conséquences doit avoir pour but de promouvoir le bien.

Nous avons donc parlé de l'expérience de pensée de la bombe à retardement. Ce dilemme permet de distingue la morale déontologique où l'on doit respecter des devoirs moraux quelles que soient les conséquences et la morale conséquentialiste où l'on agit par rapport aux conséquences.

Ce dilemme de la bombe à retardement me fait penser au film                       , car ce film traite précisément de ce sujet.  

"Steven Arthur Younger, appelé Yusuf après sa conversion à l'islam, est arrêté après avoir déclaré poser trois armes nucléaires dans trois villes américaines différentes. Brody, agent du FBI spécialiste en interrogatoire, est appelée pour découvrir où sont les engins qui menacent le pays. Cependant, pour forcer Yusuf à leur révéler les lieux où sont cachées les bombes, les fédéraux font également appel à un spécialiste de la torture : H.

La gravité de la menace et le faible temps restant avant le déclenchement des bombes font en sorte que ce dernier (H -> morale conséquentialiste) reçoit l'aval présidentiel afin d'obtenir coûte que coûte, les aveux du terroriste, sans limite sur les méthodes à employer, malgré les réticences morales des autres agents (morale déontologique)." 

Nous avons également abordé les dilemmes du tramway et du pont. Ces dilemmes sont vraiment compliqués, car il est difficile de faire un choix. De plus, dans celui du tramway, nous avons décidé de sauver les cinq hommes et d'en sacrifier un en espérant pouvoir le sauver et dans celui du pont, nous sauvons la personne obèse qui se trouve à côté de nous et nous sacrifions les cinq hommes, car il nous parait impensable de pousser une personne et savoir que nous lui donnons la mort.

Par la suite, nous avons parlé de la vie sexuelle et affective des personnes handicapées et nous nous sommes rendus compte que la personne en situation de handicap peut être victime de représentations réductrices. En effet, il y a une tendance à l'angélisation de la personne handicapée pour la nier en tant qu'être sexué. Certains mécanismes consistent à infantiliser la personne en situation de handicap et à médicaliser son corps (transformation en un corps à soigner).

-> La sexualité n'est pas qu'une simple mécanique physique, mais elle suppose également un rapport apaisé à son corps et un bien-être psychique.

+ Film Nationale 7

Ce film m'a questionnée, car je n'avais pas conscience de cette thématique et je ne savais pas du tout comment cela se passait dans des centres pour personnes à besoin spécifique. Dans ce film, on voit un homme qui se rend compte que son handicap s'aggrave et qui souhaiterait avoir une relation sexuelle avec une prostituée. Une éducatrice met tout en oeuvre pour réaliser son souhait et elle y parvient. Je n'imaginais pas que c'était son rôle de faire ce genre de choses, car elle est allée jusqu'au point de lui mettre son préservatif.

Suite au film, Madame Evrard nous a expliqué qu'il existait parfois un assistant sexuel dans les centres et que celui-ci permet à des personnes en situation de handicap d’avoir l’opportunité d’accéder à une vie affective et sexuelle en leur offrant un accompagnement adapté à leurs demandes, leurs désirs et leurs besoins. J'ai également parlé avec une éducatrice spécialisée qui m'a bien confirmé que cela pouvait également être son rôle.

Analyse réflexive

J’ai apprécié ce cours, car je trouvais intéressant de devoir réfléchir sur l'impact de des choix que nous faisons dans notre vie, puisque chacun a une vision différente de la société,etc. et cela est entre autre dû à notre vécu.

De plus, les thèmes que nous avons abordés faisaient débat, ce qui nous permettaient de discuter ensemble en exposant notre avis, en le justifiant et en acceptant celui des autres.

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