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Troubles du spectre autistique

Suite à la lecture du livre " Pratique de l’intervention individualisée, tout au long de la vie " de Ghislain Magerotte, Monique Deprez et Nicole Montreuil, j’ai choisi de me pencher sur le chapitre concernant les comportements-défis : " Faire face aux comportements-défis avec une approche positive ".

Voici mon 

Vous trouverez également ce travail sur la page :

Colloque  sur « Autisme & Inclusion : Les Bonnes Pratiques en pratique »

J'ai pu suivre différentes conférences durant cet après-midi.

Cela a débuté par l'état des connaissances en autisme par Dr Monica Zilbovicius, Directrice de recherche INSERM.

Ensuite, j'ai pu entendre parlé de l'Autisme & Enseignement, TEACCH par Théo Peeters, Neurolinguiste et Hilde De Clercq, Linguiste, Directrice du Centre de formation en autisme à Anvers.

J'ai également pu en apprendre davantage sur l'Approche ABA, qui a été présentée par Joëlle Nuchadee, Dr en psychologie et BCBA

Enfin, Eric Willaye, Pr en psychologie, Directeur du SUSA, a conclu ces différentes conférences en présentant une synthèse.

J'ai ensuite participé à deux ateliers :

Le premier sur l’approche TEACCH (Treatment and Education of Autistic and related Communication handiccaped CHildren) animé par Théo Peeters, neurolinguiste – TEACCH, Hilde De Clercq, Directrice du Centre de formation en autisme à Anvers, Freddy Hanot et AliceSuls (APEPA) :

 

Lors de cet atelier, Théo Peeters et Hilde De Clercq ont alterné leurs interventions, se complétant pour transmettre aux nombreux participants leur connaissance profonde de l'autisme et partager leur grande expérience en matière de TEACCH.

Théo Peeters, parti un an en Caroline du Sud aux USA il y a plus de 30 ans pour étudier l'approche TEACCH est un pionnier des bonnes pratiques en autisme, avec un tel dévouement pour aider les parents que ses exposés sont des témoignages émouvants qui ne laissent personne indifférent.

 

Avec Hilde De Clercq il a souligné qu'il faut mettre « les formes d'intelligences » ensemble : les professionnels ET les parents. C'est le pilier de TEACCH, la collaboration avec les parents. Les parents sont les experts de leur propre enfant, « ils méritent un doctorat ».

Il a bien sûr cité « la page noire » de l'autisme, la culpabilisation de la maman, l'époque de Bettelheim, et l'œil scintillant il a ajouté « entre nous aux USA, nous l'appelions Brutelheim », de brutal…

 

Hilde De Clercq a complété son exposé par quelques dias supplémentaires, elle dit que trop souvent TEACCH est mal connue, cette « méthode » ne s'applique pas qu’aux classes et aux enfants, mais à toutes les personnes avec autisme, partout.

Elle a survolé la structure dans le temps et dans l'espace et encore répété qu'il faut écouter la voix des parents.

 

Elle a parlé de la perception « propre » à la personne, p.ex. olfactive, gustative, etc. Et que les parents et la fratrie comprennent la signification des mots hors contexte, p.ex « coiffeur » veut dire tartine pour un des enfants qu'elle suit parce que un jour ce coiffeur a demandé à ce garçon s'il voulait une tartine et qu'elle lui avait bien goûté.

Pour Hilde et Théo, une personne avec autisme est une personne avec mode d'emploi, comme un ordinateur sans filtre "anti-spam".

 

Il y avait une riche interaction avec la salle : une maman logo qui n'est pas écoutée à l'école de son fils, une autre maman qui parle de « faire le deuil », un dirigeant d'un home qui demande comment s'organiser avec le personnel, etc. Comme Irène Knodt était au premier rang dans l'atelier et qu'elle est très amie avec Théo et Hilde, elle a parlé du fonctionnement au Mistral, maison créée par elle. Elle a ajouté qu'elle constate que ces dernières années les jeunes spécialistes fraichement sortis de l'école sont « trop théoriques, ils ne sont pas assez à l'écoute, ils pensent qu'ils savent ». Il y avait une belle complicité avec Théo et Hilde.

 

Hilde De Clercq a encore souligné que l'autisme n'est pas un problème médical, que l'auto-projection est une erreur, et que la psychanalyse n'a pas sa place dans les bonnes méthodes en autisme.

Les participants n'avaient pas envie de quitter l'atelier…

 

Le deuxième sur l’approche ABA animé par Florence Bouy, logopède et formatrice ABA, et Isabelle Resplendino (APEPA) :

 

Isabelle Resplendino est une maman d’enfant avec autisme, qui a beaucoup progressé en enseignement spécialisé, puis intégré, puis ordinaire.

Elle a parlé de son expérience d’ABA en famille, et de la liaison nécessaire entre l’établissement et la famille. Elle a insisté sur le partenariat indispensable entre les deux et a donné des exemples concrets, issus de son expérience personnelle et celle d’autres familles.

 

Elle a expliqué le système ingénieux qu’elle avait mis en place pour son fils à l’école. Elle avait tracé, sur une feuille, un tableau avec les jours de la semaine et 2 autres colonnes pour y mettre des croix dans la case + ou -. Lorsque son fils avait été aux toilettes, l’enseignante inscrivait une croix dans la case +. Idem quand il avait mangé sa viande ou ses légumes. Lorsqu’il n’avait pas été propre, ou bien lorsqu’il n’avait pas voulu manger, elle mettait une croix dans la case –

Chaque soir, la maman reportait le nombre de croix positives (moins les négatives) sur une ardoise magique. Au bout de 10 croix, l’enfant recevait un euro pour tirer un sujet Pokémon au supermarché. L’enfant a acquis la propreté et mangé des aliments solides en 3 mois. L’institutrice renforçait aussi le bon comportement pour la propreté en lui donnant une image de Pokémon dès qu’il avait fait sur les toilettes.

 

Mme Resplendino a aussi parlé des comportements-problèmes, de l’extinction (ignorer un mauvais comportement pour ne pas le renforcer). Les encouragements positifs même si l’acte n’est pas celui attendu mais que l’enfant/adulte fait des efforts. Tout cela avec des exemples concrets. Deux mamans lui ont demandé comment faire avec un adolescent devenu fort physiquement. Mme Resplendino a expliqué les ressources disponibles (par internet, voir les comportements sur le site de Participate-autisme et les formations gratuites de canalautisme), les services du SUSA, etc.

 

Mme Florence Bouy est orthophoniste (logopède) ABA en France, et est Directrice clinique de Formavision, un organisme de formation agréé, qui a formé notamment du personnel des UEMA (Unités d’Enseignement en Maternelle Autisme) et assure la supervision d’une partie de ces UEMA.

Elle a parlé de l’ordre chronologique des actions à entreprendre, de la programmation des objectifs, de la précision de ces objectifs, des différents cadres d’enseignement, des relevés de données, des statistiques du maintien dans l’ordinaire des élèves des UEMA.

Avec des vidéos qui ont illustré ses propos, comme pour les enfants plus âgés en IME (Institut médico-éducatif).

Elle a parlé aussi de l’ABA pour les adultes en établissement, avec vidéos démonstratives à l’appui.

Guidance/effacement/comportements-problèmes/apprentissages… un tour d’horizon très pratique des techniques et applications.

 

1er cours (le 26 septembre 2016)

Nous avons vu quelques définitions sur l'autisme données par L. Kanner, H. Asperger et B. Bettelheim.

J'ai été véritablement choquée par la conception psychanalytique de B. Bettelheim, car celui-ci considérait que si l'enfant était autiste cela venait de la mère. Celle-ci ne lui avait pas donné d'amour, elle le rejetait, etc. Du coup, B. Bettelheim éloignait l'enfant de son entourage pour le "guérir".

Madame Frère nous a montré plusieurs vidéos montrant des témoignages de l'époque qui confirmaient que les médecins de l'époque envoyaient les enfants autistes dans des écoles orthogéniques afin de l'isoler.

2ème cours (le 28 septembre 2016)

J'ai découvert ce qu'était la psychose puerpérale -> C'est lorsque suite à l'accouchement, la femme considère son bébé comme Dieu ou le diable  et qui a un langage particulier envers ce bébé. C'est un moment psychotique qu'il faut prendre en charge.

Nous avons également vu que l'autisme n'était pas une maladie, mais bien un trouble.

 

3ème cours (le 3 octobre 2016)

 

Nous avons parlé de la méthode TEACCH.  C'est un programme éducatif structuré spécialisé qui se base sur l’origine organique de l’autisme, la collaboration entre professionnels et parents, l’optique " généraliste " de la prise en charge, des services complets, coordonnés et communautaires assurés pendant toute la vie de la personne autiste, le caractère individuel de la prise en charge.

Les parents sont enfin intégrés dans l'accompagnement de leur enfant et c'est une bonne chose, car c'est quand même eux qui le connaissent le mieux.

4ème cours (le 5 octobre 2016)

Une intervenante est venue pour nous parler de l'établissement dans lequel elle travaille. (Ecole des quatre vents)

 

Vidéos : " Le mur ou la psychanalyse à l'épreuve de l'autisme " et " Le cerveau d'Hugo " 

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